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Peinture Alain Godéreaux : entre Maroc et Polynésie  
Le peintre est partagé entre l'ocre et l'azur de ses voyages
Avril 2013

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Point d'exotisme tapageur, mais un minimalisme proche de l'abstrait qui remonte à l'enfance au Maroc et au séjour en Polynésie.
   

Après le cap de la cinquantaine, l’artiste fait son bilan. Entouré d’amis, ce soir-là, il fête son anniversaire et leur montre son travail : huit grands formats, peints d’arrache-pied dans des conditions héroïques. « J’ai récupéré des panneaux publicitaires, je les ai découpés et j’ai peint dessus une série de tableaux » explique-t-il. 

Ces supports inattendus sont plus une aubaine qu’un choix délibéré. Alain Godéreaux travaille sous les toits, au dernier étage d’une demeure bourgeoise au confort relatif. Il n’a pas toujours les moyens de s’offrir des toiles tendues sur châssis. Digne d’un décor de la Bohème, de Puccini, son atelier est aussi un lieu de rencontres entre amis, plus ou moins versés dans les arts.

Voici ses hôtes confrontés à de vastes camaïeux ocres, rehaussés ici et là de touches bleu turquoise. « Cela s’appelle Entre sable et terre », leur dit-il. Effectivement, une technique mixte (acrylique et collage) accrédite cette idée, par ailleurs nourrie d’une enfance vécue au Maroc, son pays natal, puis d’un séjour en Polynésie. Mais un parti pris minimaliste, voire abstrait, désoriente le visiteur qui, privé d’attraits exotiques, n’ose hasarder un commentaire.

« Libre à chacun d’y voir ce qu’il veut », dit alors l’artiste en pareil cas. Profitons-en pour miser sur la sincérité du peintre qui explore son vécu avec des ocres marocaines et des bleus polynésiens. Des œuvres figuratives, antérieures à celles d’aujourd’hui, n’engageaient pas autant sa personnalité.

Reste à attendre un juste milieu, fun style plus accessible à tous, qui déclenche tout de suite l’émotion. A guère plus de 50 ans, l’exploration est loin d’être close. Grosso modo, bien sûr au-delà des mots, c’est peut-être ce que sont venus dire les amis autour du cordial buffet.

  • Une inauguration officielle est prévue vers la mi-juin. D’ici là, une visite permanente de l’atelier reste possible, au n° 322 de la rue Jean Jaurès, à Mondragon. Contact : 06.68.53.23.13.

L'artiste explique son travail aux amis qui l'entourent, pas forcément de plain pied avec l'oeuvre. 
   
  
Roland Riché (à gauche) apprécie en tant que peintre lui-même.
   

C'est Maxime (24 ans), fils d'Alain Godéreaux. Il a vécu en Inde où il a fêté ses 20 ans.
Il va et vient entre la France et Salvador de Bahia (Brésil) où il s'est marié et a ouvert une crêperie.
Accessoirement, une entreprise de nettoyage industriel, à Courthézon, l'emploie aussi... 
Tel père, tel fils : des globe-trotters a
ux talents polyvalents... 
   

Les intimes ont déjà eu le privilège de visiter l’atelier du peintre qui sera officiellement inauguré à la mi-juin. 
   

Un camaïeu ocre rehaussé d'azur de la série "Entre terre et sable'.
   

Alain Godéreaux est aussi sculpteur. Il vient notamment 
d'exposer à Airbus Industrie Toulouse et à  Vers Pont-du-Gard 
   

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