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Bollène
Information Pluralisme
La BIP a ranimé la flamme de la laïcité Vendredi
12 Avril 2013

  Fête de la BIP 2012

 

Entre deux de ses fêtes annuelles, généralement organisées en automne, la BIP (Bollène information pluralisme) vient de faire un coup d’éclat avec un débat axé sur « L’arbre  de la laïcité ». Les sympathisants ont fait le plein de  l’Espace de l’Amitié à Bollène-Ecluse. Une rétrospective sur la laïcité aligne des panneaux (fournis par Vivre en Europe et la Ligue de l’enseignement).

L’introduction, à elle seule, valait le détour avec la projection du film « La séparation » de François Hanss (2005). Ce docu-fiction et son casting éclatant (Arditi, Drouot, Lonsdale, Santini, Rich) replantent magistralement le décor en 1905 : la séparation de l’église et de l’état.

Plus d’un siècle s’est écoulé, la controverse n’est toujours pas éteinte.  Serge Fiori, ténor du PC, a orienté le débat et réagi aux interventions venant de la salle : l’immigration, les signes ostentatoires de religions, le port du voile, la Ville placée par la municipalité sous la protection de la Vierge, etc. Voilà de quoi alimenter les joutes verbales qui dénoncent les écarts de conduite.

La paroisse absente au débat

L’intervention de la paroisse, au niveau local, aurait été opportune. Mais la BIP a raté le coche ! D’où son mea culpa : « Nous aurions dû inviter le père Emmanuel Berger. » Serait-il venu ?

Sont aussi absents les représentants de l’aile droite municipale. Les clans s’opposent indirectement. C’est là qu’interviennent « Les Défentamaris » (association des parents d’élèves de l’école des Tamaris). La présidente Marie-José Gonzalez « dénonce une polémique idéologique sur la restauration scolaire par Madame le maire, Marie-Claude Bompard. » 

Or les parents n’auraient pas demandé l’interdiction du porc ni l’obligation d’une viande halal, mais la possibilité de repas sans viande. D’autre part, depuis cinq ans, l’école républicaine des Tamaris attend toujours que soit inscrit sur son fronton : « Liberté, égalité, fraternité ».


        Serge Fiori                             Marie-José Gonzalez


Les militants ont fait le plein de l’Espace de l’Amitié.

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