Les duos musico-littéraires ont le vent en poupe. Ils répondent à l’attente d’un public mélomane, que ne rebutent pas des ponctuations bien dites. La nécessité d’honorer le bicentenaire de la naissance Frédéric Chopin (1810-1849) par ce procédé n’a pas échappé à Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture, qui a de nouveau fait appel aux fameuses Floraisons Musicales, sises à Bollène, mais dont le vivier puise parmi les sommités internationales.
 

Sylvie Carbonel, gloire du clavier, et Daniel Mesguich, haute personnalité du monde du spectacle, en sont une parfaite illustration. Au sortir d’un prestation ovationnée qui a fait le plein de la salle Brassens, ils avaient beau jeu pour nous confirmer : « Le choix des textes est primordial et doit correspondre à la musique. »
  

Outre des pages de Chopin, Schumann et Liszt figuraient également au programme. Le volet poétique puisait chez Lamartine, Hugo, Musset, Baudelaire et Verlaine. D’où ce « Romantisme intemporel » de haut vol, dont ont été gratifiés les Bollénois.