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Ville
de Bollène
Photo-club : un « Noir et blanc » au charme rétro
Une chasse courageuse aux falbalas colorés
au profit d’une jolie trame monochrome grise
Vendredi
29 octobre 2010

Episodes précédents

  

  • Les coulisses du Photo-club bollénois nous l’avait annoncé : cette année, pas de couleur (voir page).
     

  • Courageusement, les tonalités chatoyantes étaient mises à l’écart au profit du seul « Noir et blanc » qui donne son titre à l’exposition. D’où ce paradoxe, selon le vieil adage « Qui peut le plus, peut le moins », révélé lors du vernissage : « C’est un retour aux sources avec les moyens actuels : analogique traité en numérique, scanner, tirage en noir et blanc sur papier couleur. »
      

  • Cette « cuisine » intéressera les techniciens qui ergoteront à loisir sur la profondeur du noir, obtenue sur un support destiné au prisme de l’arc-en-ciel.
     

  • La majorité des visiteurs, en quête d’émotion, se laisseront plutôt bercer par ce faux archaïsme, synonyme de sobriété. C’est l’occasion d’un dépouillement, d’une chasse aux falbalas, d’une trame monochrome grise. Pour tout dire, il y a là de quoi séduire le grand public, ravi de retrouver le charme rétro des vieux albums photos.

Un cordial vernissage, comme on les aime, sans autres chichis
que ceux d’une équipe soudée autour de l’image.

  
12 exposants pour presque 100 photos
  • Une lecture plus approfondie intéressera l’œil critique. Difficile toutefois d’isoler les auteurs qui consentent enfin à mettre un titre, mais ne sont pas forcément regroupés sur les cimaises. Soit un patchwork de presque 100 clichés pour 12 exposants.
     

  • Voici quelques repères.

    • Serge Iordanoff caracole toujours bien au-delà du sujet (attente).

    • Michel Bedin ose une balade automnale sans feuillages roux.

    • Henri Marcinno joue la carte du mystère au seuil de l’abstrait.

    • Jean-Frédéric Marquis flirte aussi avec l’abstrait (Murano).

    • Jean Petitimbert sonde joliment la pénombre.

    •  Jean-Paul Ingremeau ausculte l’intérieur d’un phare de l’île de Ré.

    • François Alary voit Rome en large (grand angle).

    • Ségolène Picini affectionne les mimiques infantiles.

    • Emily Mir file le train du moto-ball.

    • Christophe Pays file celui de Parabellum (concert 2010 à Bollène).

    •  Francis Renoncet vénère les paysages.

    • James Léger capte les oiseaux en vol.

Exposition à l’hôtel de ville (salle des Pas Perdus) jusqu’au 19 novembre.

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