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Les
coulisses du Photo-club bollénois nous l’avait annoncé :
cette année, pas de couleur (voir
page).
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Courageusement,
les tonalités chatoyantes étaient mises à l’écart au profit du
seul « Noir et blanc » qui donne son titre à
l’exposition. D’où ce paradoxe, selon le vieil adage « Qui
peut le plus, peut le moins », révélé lors du vernissage :
« C’est un retour aux sources avec les moyens actuels :
analogique traité en numérique, scanner, tirage en noir et blanc sur
papier couleur. »
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Cette
« cuisine » intéressera les techniciens qui ergoteront à
loisir sur la profondeur du noir, obtenue sur un support destiné au
prisme de l’arc-en-ciel.
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La
majorité des visiteurs, en quête d’émotion, se laisseront plutôt
bercer par ce faux archaïsme, synonyme de sobriété. C’est
l’occasion d’un dépouillement, d’une chasse aux falbalas,
d’une trame monochrome grise. Pour tout dire, il y a là de quoi
séduire le grand public, ravi de retrouver le charme rétro des vieux
albums photos.
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