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Ecole de musique
de Bollène
 Sept jeunes concertistes pour un magnifique récital
Une innovation qui hisse les meilleurs élèves au rang d’artistes. 
Une biennale serait envisagée
Vendredi 15 octobre 2010

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  • Annoncés par la Ville et l’école de musique (voir page), ces « jeunes talents bollénois » aiguisaient notre impatience. Ce vendredi soir, l’événement a dépassé nos espérances, devant une salle comble, elle-même fière et ravie. Parents, amis, élèves de l’école ou simples mélomanes ont légitimement ovationné ces sept exécutants mis au pied du mur : dépasser le cadre scolaire et affronter un vrai public au-delà des auditions internes.
        

  • Au terme de leurs études musicales à Bollène, ils ont intégré des conservatoires nationaux, voire des formations orchestrales régionales. Ce retour au bercail prend la forme d’un récital, organisé avec le précieux concours de l’APE (association des parents d’élèves). A l’élève appliqué sur ses gammes, se substitue aujourd’hui un concertiste habité, élégamment vêtu. C’est la naissance de l’artiste, en somme.
       

  • Cette heureuse initiative sera-t-elle reconduite ? Patrice Conte, directeur de l’école, précise : « Nous envisageons une biennale, le temps que se reconstitue le vivier. Elle pourrait alterner avec le traditionnel concert des professeurs. L’intervention de plus jeunes élèves (moyenne d’âge 15 ans au lieu de 20) n’est pas exclue. »

Claude Raoux, adjoint au maire,
et Patrice Conte, directeur de l'école de musique. 

   

Voici ce qu’ils ont joué, par ordre d’entrée en scène.
Le contenu du récital est rehaussé 
par l’éventuel accompagnement pianistique 
de Patrice Pascal, professeur. 
Les pages sont tournées par 
Valentin Conte, professeur de cuivres.

Benoît Guzik, guitare, a joué tout en nuance
 « Choros » de Villa-Lobos 
et « Caprice arabe » de Tarrega. 

Antoine Levant, saxophone, 
a brillé dans le registre contemporain 
avec « Maï » de Noda.  

Florine vu, violon, nous a noué le cœur 
avec une ineffable « Vocalise » 
puisée chez Rachmaninov, suivie d’une 
« Campanella » techniquement redoutable de Paganini.

Amalric Despringre, clarinette, a, lui aussi, judicieusement choisi deux morceaux différents
 avec une sonatine d’Horowitz (1er mouvement) 
et le non moins redoutable 
« Vol du bourdon » de Korsakov.

Vincent Rodriguez, piano, nous a offert 
un magnifique nocturne de Chopin, 
suivi de « La valse d’Amélie » de Tiersen et, surtout, d’une composition personnelle, 
« Dans les étoiles ».

Romain Rodriguez, trompette (frère du précédent), nous a servi une remarquable adaptation 
du concerto de Hummel, puis joué en duo avec son frère (au piano) une partition due à Gershwin.

Gwénaëlle Brachet, violoncelle, est sortie des
 sentiers battus en préférant le 1er concerto
 de Kabalevsky aux conventionnels morceaux
de Bach ou Haydn (au demeurant fort beaux).  

   

Les sept jeunes concertistes, couverts de fleurs, font partie du fleuron musical de Bollène.
Parents, élèves ou simples mélomanes sont venus en masse découvrir la métamorphose de l’élève devenu musicien.  

   Grog gag : momentanément, je ne dispose d'aucun appareil vidéo... Donc pas de film... J'en suis malade !  

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