Autres étapes bollénoises

     Vidéo = 1' 50"

• On n’imagine pas concert plus structuré. C’est une approche instrumentale érudite, selon un fil conducteur qui, de Venise à Hambourg, voit évoluer les cordes. Au sortir de la Renaissance, la viole de gambe se mue en violon et violoncelle, notamment prisés plus tard par Haydn et Mozart. 
    

• Le programme privilégie la charnière entre les XVII et XVIIIe siècles. Il s’articule autour de cette évolution, avec Etienne Mangot (violoncelle baroque et viole de gambe) et Brice Montagnoux (orgue). Tous deux enseignent au Conservatoire de Toulon.
    

• En duo et solo, seront abordées des partitions représentatives de Vivaldi, Dall’Abaco, Geminiani, Abel, Muffat et Telemann, plus J. S. Bach en bis. L’orgue, fourni par le facteur Didier Guiraud de Willot, n’est concerné qu’occasionnellement. 
     

• En revanche, le violoncelle et la viole de gambe sont sur la sellette et, respectivement, pourvoiront aux 1^ère et 2^ème parties du concert.  

Etienne Mangot (violoncelle et viole de gambe) 
et Brice Montagnoux (orgue) : un duo hautement inspiré.

• « Ces instruments sont des copies à l’identique, à partir de preuves écrites ou iconographiques telles qu’en témoigne Véronèse dans son tableau « Les noces de Cana » où sont représentés des musiciens », explique Etienne Mangot.
     

•  Poussant plus loin le défi, il réfute tout passéisme : « Pas question de remettre des perruques, de la poudre, la mouche, etc. Il s’agit de jouer aujourd’hui, au XXIe siècle, une musique toujours contemporaine. »  
    

• Programmée à la collégiale avec le concours de l’association des Amis de l’Orgue, cette soirée pédagogique s’adressait aux mélomanes avertis. 
  

• Jusqu’à la mi-août, la suite des Polymusicales se diversifie dans tous les genres : « On ne saurait penser à tout » de Musset (29 juillet), Déambulation jazz (3. juillet), Hommage à Sydney Béchet (31 juillet), etc…