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Ville de Bollène

Le Salon d’été souffle héroïquement ses 20 bougies
Farouchement défendue par l’Office de tourisme, cette vocation
artistique a connu des fortunes diverses. Une saga peu banale 

Lundi 5 juillet 2010

  Salon de Noël 2009

        

   Historique

  • Le Salon d’été devrait en être à sa 21ème édition. La suppression de la 18ème en 2007 explique ce 20ème anniversaire. En juillet 1990, l’Office de tourisme et l’association Contacts (qui vient alors de fêter ses 25 ans) créent conjointement le Salon d’été. La formule suppose des talents confirmés. Elle donne aussi leur chance à des amateurs, plus ou moins chevronnés, précisément issus du groupe Contacts.
      

  • Le 1er Salon  accueille Pierre Cayol, établi à Tavel, peintre des Alpilles mais aussi du Colorado, pour y avoir côtoyé ses amis Indiens. Il partage la tête d’affiche avec Daniel Grandin, sculpteur.
      

  • Durant deux décennies, se succéderont des sommités diverses telles que les peintres Hobi, Scotti, Barbara Robinson, L’Huillier, Laigneau ; les sculpteurs Toros et Baldini, etc. Parallèlement, des salons dits d’automne (en août et septembre) élargissent l’aura artistique bollénoise, avec notamment le peintre péruvien Kawashima.

Françoise Cuillerai, présidente de l’Office de tourisme (à droite)

   

   La collégiale interdite aux expositions

  • Cette belle trajectoire se brise en 2007. A l’église Saint-Martin (basse ville), des pierres se détachent de la nef et épargnent de justesse le Chemin de Croix du Vendredi Saint !
      

  • On craint un éboulement. L’édifice sera fermé au public (et l’est toujours aujourd’hui). Les offices religieux sont transférés à la collégiale Saint-Martin (haute ville). Intraitable, la paroisse les juge incompatibles avec des expositions.
      

  • Effondrée, Françoise Cuillerai, présidente de l’Office de tourisme, explique alors :  « Nos deux salons, normalement prévus cet été à la collégiale, sont supprimés. » La pilule est d’autant plus dure à avaler que les expos incriminées maintenaient le monument phare de la ville (XIe et XVIe siècles) ouvert et accessible au flot touristique.

    

   Les Trois Croix à leur tour interdites

  • En 2008, décalée d’un an, la 18ème édition ressuscite à la chapelle des Trois Croix dont l’exiguïté est telle qu’un surplus est exposé à l’Office de tourisme. Le salon comprend deux volets (juillet et août) pour un seul peintre à la fois : Guerrero et Turquin. Même topo pour la 19ème en 2009 avec Buffard et Christiane Keeping.
      

  • Ce morcellement nuit à l’entité du salon. S’y ajoute un problème d’hydrométrie qui nuirait aux œuvres exposées. Un second couperet tombe : on n’expose plus aux Trois Croix !
      

  • Qu’en est-il pour 2010 ? Les 20 bougies seront soufflées à l’hôtel de ville avec les peintres Philippe Janin et Anne-Marie Ruggieri.
                                                                                                             A suivre...

  
Tableau Anne-Marie Ruggieri Tableau Philippe Janin
    

L’exposition occupe aussi l’Office de tourisme. Elle est ouverte au public
depuis ce lundi 5 juillet, mais comme décidément rien n’est simple,
le vernissage est reculé au vendredi 9 juillet à 18h30 (salle des Pas perdus).
En août et septembre, succédera le peintre Kawashima.
Contact : 04.90.40.51.45 et www.bollenetourisme.com/

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