Journées
du patrimoine
à Bollène
Une splendide évocation de « Mireille » de Charles Gounod
Le 150ème anniversaire de la publication de « Mirèio » 
a hautement inspiré l’école de musique de Bollène
Samedi
19 septembre
2009
 

Autres étapes bollénoises (remonter la chronologie)

 

Jean-Marc Courbet
majoral du Félibrige

La cornemuse se substitue au hautbois
avec Valentin Conte

Les choristes renforcent
l'orchestre

Patrice Conte
et Emilie Borron

Annie Almuneau
évoque la vie de Mistral

 
  • L’école de musique ne manque jamais le bateau. C’est même plutôt elle qui, en amont, entraîne dans son sillage des événements ponctuels dans la cité. Elle n’a entamé la nouvelle saison que depuis deux semaines et, déjà, elle rehaussait les récentes journées du patrimoine avec deux concerts.

  • Le premier (avec la participation de l’école de musique de Villeneuve-lès-Avignon) occupait le couvent du Saint-Sacrement. Cinq chambristes y ont ciselé des pièces de Haydn, Mozart, Beethoven, J. S. Bach et Scarlatti pour de nombreux mélomanes comblés.

  • La seconde intervention a considérablement élargi l’audience avec une œuvre populaire, calée sur le 150ème anniversaire de la création de « Mirèio » (Mireille) de Frédéric Mistral, et donc l’évocation de l’opéra du même nom de Charles Gounod (1864).

  •  La grande salle des Pas Perdus de l’hôtel de ville contenait difficilement les exécutants et le tout-Bollène, fidélisé depuis bientôt dix ans par les auditions commentées par Annie Almuneau, qui, au travers de « Mirèio », a rappelé l’ascension fulgurante de Mistral, parrainé par Lamartine. Elle était ici entourée de partenaires en parfaite adéquation.

  • Les professeurs, élèves et choristes de l’école de musique ont assuré la partie musicale avec notamment une ouverture (arrangée par Patrice Conte) et des airs librement adaptés où une cornemuse se substituait au hautbois avec l’ajout de galoubets-tambourins. Jean-Marc Courbet, majoral du Félibrige et membre de Parlaren (récitant), a lu des poèmes en provençal. Li Cardelina, groupe traditionaliste du Haut Comtat, présentait le couple phare Vincent et Mireille impeccablement costumés.  I Anen, remarquable trio vocal féminin (Piolenc), a chanté a cappella selon de propres transcriptions rappelant le chant grégorien.

  • Tout devait cadrer dans une bonne heure. Un pari superbement gagné et dûment ovationné.

Vincent et Mireille (costumés par Li Cardelina)

 
Au pupitre : Annie Almuneau.
A la contrebasse : Patrice Conte (directeur de l'école)
I Anen : trio vocal a cappella à la fois moderne
et inspiré par le chant grégorien
 

Le tout-Bollène a fait le plein de la salle des Pas Perdus de l’hôtel de ville. Un temps fort des journées bollénoises du patrimoine.

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