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Deux percus
décoiffantes. |
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Un Vivaldi bien senti |
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A quelques encablures de la rentrée, au cœur du premier
trimestre, les profs de l’école de musique sont déjà mis sur la sellette. Or ce
sont bien des artistes. D’où ce concert annuel, premier volet d’un triptyque
musical, étalé sur le week-end à la salle Brassens, avec la complicité de
l’association de parents d’élèves. Comme toujours, c’est élégant, cordial et
joliment troussé.
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En solo ou en duo, le jazz est respiré par le pianiste Patrice
Pascal, avec deux compositions personnelles, et son pote saxophoniste Serge
Poleggi, également compositeur. Coup de cœur pour la clarinettiste Valérie Dumas
qui brille chez Stamiz (concerto). Les cordes défendent Haydn avec le trio
Larret-Durnez-Rauch. Itou chez Beethoven avec un autre trio où la flûte (Almuneau)
se substitue au violoncelle (Rauch).
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Mention spéciale au duo de percussionnistes Duvernet-Artal,
d’une drôlerie stupéfiante avec « Jigui la Guiguine ». Deux autres coups de
coeur : ces remarquables extraits de Mireille (Gounod), adaptés par Patrice
Conte et incluant tambourin et cornemuse, et ce concerto pour guitare (transcrit
pour quatuor) de Vivaldi, particulièrement bien senti.
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Mireille (Gounod), arrangée par Patrice Conte, a réuni tous
les exécutants pour 5 magnifiques extraits.
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