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Portrait Clémentine Chazottes est curieuse du présent et du passé
Les fêtes scolaires et joyeusetés estivales l'occupent.
Le moyen âge et l’Egypte ancienne, aussi
Juillet 2011

Conférence Philippe Gut

   

   Entre deux fous rires, la très sérieuse conférencière retrace ici l'historique du pont de Pont-Saint-Esprit, achevé 700 ans plus tôt.
 

Un sourire espiègle, une silhouette élancée et de grands pas alertes, qui la conduisent d’un événement à l’autre, sont les premiers signes distinctifs d’une curiosité ambulante. Un sac en bandoulière et un appareil photo vissé sur l’œil permettent une appréciation plus pointue : Clémentine Chazottes travaille pour un grand quotidien régional. Voilà qui la sort journellement de sa demeure bucolique, située à Mondragon dans la plaine du Rhône, au quartier de la Mandefore.

Ce goût pour les reportages lui est venu à la mairie de Donzère qui l’employait pour huiler les rouages des festivités telles que les fêtes du Rhône ou du Cerf-volant, organisées par la commune.

Sur Bollène et, occasionnellement, Mondragon, elle rend aujourd’hui compte des fêtes scolaires, agapes du 3ème âge et autres spectacles estivaux. Ce grappillage incessant n’est pas déplaisant. Mais d’autres aspirations comblent sa curiosité, bien au-delà d’une chronique journalière. 

Animatrice du patrimoine

Depuis quatre ans, en qualité d’animatrice diplômée du patrimoine, Clémentine Chazottes intervient dans le département du Gard, notamment à Pont-Saint-Esprit (Maison des Chevaliers et Musée d’art sacré), Bagnols-sur-Cèze (musée) et Villeneuve-lès-Avignon (Musée Pierre de Luxembourg).

C’est aussi une conférencière aguerrie qui, en 2009, invitée à la Belle-Ecluse par l’Association pour la Conservation du Site de Bollène, s’est distinguée par un brillant exposé sur le 700ème anniversaire du pont de Pont-Saint-Esprit, « considéré à tort comme un joyau de la Renaissance alors qu’il s’agit d’une construction médiévale », a-t-elle alors rectifié. 

Des études universitaires en histoire de l’art à Avignon et Montpellier l’ont, entre autres,  axée sur l’Egypte ancienne qui, à la lueur de plusieurs voyages en compagnie d’égyptologues réputés, est devenue pour elle un filon fascinant. D’où cette autre conférence, en 2010, autour d’un sarcophage égyptien datant de deux millénaires, l’amenant à constater : « La vie était alors si forte qu’elle continuait après la mort. »

Elle butine le quotidien en tant que pigiste, mais explore
le moyen âge et l’Egypte en tant qu’animatrice du patrimoine.

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