Le point culminant des Conviviales

Samedi 24 avril 2008

 

Vidéo (en chantier)

 
 

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p La billetterie est débordée... Gilbert se soucie de l'extinction des portables... La salle est comble... Tout baigne !
  • C 'est le gros morceau d’Eclats de Scènes. Une lourde artillerie  : 14 comédiens, le décor réaliste d’un atelier de confection aux murs gris, une verrière ajoutant au caractère usinier.
     
  • L’atmosphère est dense. Les protagonistes l’instillent par petites doses.
     
  • Les costumes, coiffures, attitudes et morphologies de l’époque sont impeccables.
     
  • Sur fond d’antisémitisme et de shoah, cela débute adroitement par l’embauche d’une ouvrière, veuve de déporté, confrontée aux trois autres, dérangées par la nouvelle.

 

p Un décor réaliste, des tranches de vécu...
 

  • Par touches successives, le tableau s’affirme : le patron juif colérique, la patronne d'humeur rédemptrice, le repasseur militant, et, en filigrane, les restrictions, les bals d’après guerre, le jazz florissant de l’époque.
     
  • Précisément, entre chaque tableau, trois excellents jazzmen (issus du Conservatoire d'Aix-en-Provence) ajoutent à la fluidité étonnante de la mise en scène, due à Gilbert Barba.
     
  • "Ces musiciens ne sont pas initialement prévus dans l'Atelier par Jean-Claude Grumberg. Je me suis permis de les ajouter", m'a confié Gilbert. Comme il a bien fait !
     
  • Une audace payante pour un spectacle unanimement ovationné par 200 festivaliers.

 

p Ambiance cool au sortir de la guerre...

  
 

p On voudrait bien aller guincher... Mais la shoah reste si proche...
 

p Entre deux crises de nerfs, ça rigole. On coud à la main. Les machines à coudre, c'est l'affaire des hommes.

 

p Pas terrible, la gamelle. On met des feuilles de sauge entre les patates pour faire croire qu'il y a de la viande.

 

p C'est le pitre rebelle qui tient tête au patron et prend la vie du bon côté.
 

p La patronne veille au grain et trimbale un lourd destin de Juive allemande
 

  • En savoir plus sur L'Atelier
       Texte : Jean-Claude Grumberg
        Production : Eclats de Scènes - La Brante - Pierre Blanche
        Mise en scène : Gilbert Barba
        Décor : Jean-Luc Maire
        Lumière : Patrick Schneider
        Costumes : Fabienne Varoutsikos
        Musiciens : Simon Caillat, Vianey Elineau, Clément Barba, Rémy Savignat
        Durée : 2 h 10
        Comédiens : Michèle Sébastia, Nathalie Nowicki, Michèle Rochin, Mathilde Mandel, Joëlle Cattino, Blanche Van Hyfte, Frédéric Flahaut, Serge Néri, Frédéric Richaud. En alternance (enfants) : Tomy Blanc et Gautier Reynaud

p Le patron colérique (à gauche) est un ex-Juif planqué

  
 

p Une belle distribution pour 2h10 de spectacle sans temps mort ni longueur... Une performance !

 

p Yasmine et Marie-Jo distribuent les tickets-repas

p Le cuistot Pierrot Roman

p Charly est à la cuisine
 

p Ambiance cordiale avec le sourire de Kiki (le maire) et de Céline (Comité des fêtes) p

 

p Les deux tablées de comédiens. On refait le monde (sur scène) en attendant le dessert
 

p Nathalie Nowicki (comédienne) a rejoint son papa à la table voisine
 

p Cette dernière tablée est la mienne. J'y trône entre mes deux copines Gaby et Hélène p

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