Eclats de Scènes Cabaret polico-politique - Samedi 4 avril 2009
Les Conviviales haussent le ton et font mouche !
 
Centre culturel itinérant

Ouverture 2009 (cirque)     Lecture (Dario Fo)   Remonter le cours des Conviviales 2008
Vidéo... Si j'ai le temps !

 

Une galerie d'encombrants qui n'ont rien à vendre et, encore moins, à acheter. Ainsi va la démocratie.

 
  • Le Centre culturel itinérant atteint de nouveaux sommets avec « On joue trop fort ? », du cabaret politico-poétique qui a fait salle comble, samedi soir.

  • Eclats de Scènes y peaufine son idéalisme : « Nous avons voulu sortir du cocon, choisir d’autres textes et d’autres mises en scène que les nôtres. »

  • C’est là qu’intervient Joëlle Cattino, metteur en scène extérieur au groupe, « avec un spectacle en forme de vœux, le refus d’un monde assujetti à ces seules règles : vendre et acheter. »

  • Des textes (Visniek, Bellier, Forrester) et chansons (Vian, Caussimon, Prévert) pourvoient à un montage hallucinant qui mue la hideur en poésie, transforme en anges déchus les « encombrants » que sont les chômeurs, clochards et autres marginaux.

  • Tous posent LA question : « Est-il utile de vivre si l’on n’est pas profitable au profit ? » Six comédiens et une pianiste s’y sont investis.

  • Mention spéciale à Blanche Van-Hyfte, apatride en quête d’asile « qui dessine des hérissons avec des ailes », une manière d’adoucir les épines d’un monde déboussolé

 

Du cabaret cousu main qui "poétise" les inégalités du monde.

 

Elle (magnifique Blanche Van Hyfte) se croit un flocon de neige et rêve d'un pays sans frontières comme chez les oiseaux.

 

Six comédiens polyvalents et une pianiste refont le mordant d’Eclats de Scènes. 
 
La salle des fêtes respire à l'unisson de la révolte... Mais nous ne sommes qu'au spectacle. Qui invite à la réflexion.

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