De
mi-décembre à mi-février, une sorte d’hivernage met en sommeil la ferme
Verdoulet qui abrite aujourd’hui un cheptel de presque 100 chèvres. La
naissance des chevreaux secoue cette torpeur hivernale et amène le retour
d’un public fidèle. Jusqu’à la veille de Noël, les habitués vont défiler
au rythme bucolique d’une fromagerie authentique.
Dans
le sillage d’un flux de visiteurs toujours attentifs, nous avons assisté à
la traite journalière, programmée à 17 heures. Par groupes de dix-huit, les
chèvres quittent leur mangeoire et sont traites simultanément par un
dispositif adéquat, directement branché sur leurs mamelles. D’où ce remue-ménage
qui rassasie la curiosité de familles entières. Le ravissement des enfants est
particulièrement évident.
Pour
les nouveaux venus, rapidement conquis par l’accueil et les produits fermiers,
replantons le décor. En 1998, est apparu le GAEC des Fumades qui empruntait son
nom à celui du quartier, situé sur la colline verdoyante à trois kilomètres
du village.
Depuis
2009, à la suite du départ d’une associée, le GAEC a disparu pour laisser
place à la Ferme Verdoulet. Christophe Baumet, agriculteur depuis 1991, reste
à l’origine de la chèvrerie. Il est aujourd’hui secondé par Fabien
Renaud, maître fromager, et Elsa Vaillant, collaboratrice depuis la première
heure, et par ailleurs enseignante, qui se partage entre la ferme et le milieu
scolaire. Des saisonniers prêtent éventuellement main forte.
Un
tel contexte est notamment favorable aux classes vertes dont sont friands les
enfants. L’action pédagogique reste ouverte aux adultes, accueillis par
groupes pour des visites commentées. Une aire de pique-nique ombragée, avec
eau potable et toilettes, permet le partage de moments agréables.
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