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  • Cette 37ème et retentissante Fête médiévale du Drac est marquée par la réapparition d’une Confrérie des Chevaliers du même nom, destinée à rendre hommage aux pionniers de la première heure.
     
  • Devant un grand décor d’époque (dissimulant le bâtiment de La Poste), sous les auspices de Saint-Bénévolat, le maître de cérémonie Roland Riché procède à l’intronisation de six Mondragonnais, magnifiquement costumés par l’atelier couture du Comité des fêtes :
     
    • Mireille Bastet de Malicamp
    • Marie-Claude Popon des Combes profondes
    • René Deloye du Bon Cavay
    • Henry Isnard de la Montée du Château
    • Gilbert Mégier des Fonds Perrot de Derboux
    • René Roche de la Roche Bellevue.

    Alfred Escande du Fief des Rosières, empêché, n'a pu être intronisé comme initialement prévu.

 

p Les musiciens du terroir ponctuent l'événement

p L'impact est de bon augure pour l'avenir

 

p Une cérémonie orchestrée par Roland Riché à qui l'on doit le décor
dissimulant La Poste (vestige du final son et lumière au Sablet).

 

q Ci dessous, un texte de mon cru (à la demande du Comité des fêtes), lu par Roland Riché :

 
  • Oyez, oyez, braves gens !
     

  • En ces pieuses Lunes, assurément vouées au Dragon, il est bon de remettre
     vos pendules à l’heure drastique du vénérable élan.
     

  • Par Saint-Bénévolat, qui, depuis 37 ans, rameute infailliblement ses ouailles,
    la très hautement subordonnée Fête médiévale du Drac a pu s’accrocher
    aux augustes basques du monstre amphibie, surgi du Rhône
    en ces temps immémoriaux de la Gaule romaine.
     

  • J’ai, bien sûr, nommé le Drac de Mons Draconis, et non pas n’importe
    quel succédané tel cette Tarasque tarasconnaise, effectivement fille du Rhône,
    mais née plus tard d’un épigramme bâtard, aux portes de la Renaissance.
     

  • Nonobstant, il fallut bien attendre qu’un poète se penchât sur les eaux
    tumultueuses du fleuve pour y déceler d’étranges réminiscences
    arborant les contours luisants d’un Dragon.
     

  • Précisément, à l’orée des années 1970, quelques vers allusifs d’un poème
    de Frédéric Mistral, nommément destinés au Drac, éveillèrent la curiosité
    du maître de danse d'une alliance folklorique,
    qui, au travers d’une légende dite du Dragon,
    envisagea alors la résurrection effective du monstre.
     

  • Ainsi naquit, par ce mois de mai fécond de l’an 1971 et parmi la floraison
    complice des genêts, la très fameuse et révérencieuse Fête du Drac.
     

  • Oyez, oyez, braves gens !
    Ci-devant, par Saint-Bénévolat, six filles et fils du Rhône vont être hissés
    au rang suprême de Compagnons de la Confrérie des Chevaliers du Drac.
     

  • Nonobstant, ils ne sont que l’infime partie d’une innombrable cohorte, princes
    ou gueux, bourreaux ou suppliciés, bateleurs ou manants, culs-de-jatte
    ou funambules, tous corvéables à merci pour la pérennité de la fête.
     

  • Oyez, oyez, braves gens. Acclamez cette sage consécration !
                                                                                                                    J.  P.

 

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