Au début
des années 90, Roland Stump crée le camping La Simioune qu’il cogère
avec Danielle Boisset. Il sera longtemps considéré comme le paradis
des campeurs, avec ses 80 emplacements, ses chalets, sa piscine, sa
restauration rapide, son école d’équitation. Le tout se situe à 4
kilomètres du centre ville, dans la pinède du quartier de Guffiage, au
terme d’un parcours sinueux et enchanteur. Mais voici la fin d’une
belle histoire.
En
juillet 2012, la saison bat son plein. Or une menace de
fermeture émane de la commission de sécurité qui constate une
pression d’eau trop faible, un débroussaillement insuffisant, une
installation électrique défectueuse, un plan d’évacuation à
revoir, etc.
Roland
Stump est alors absent. Sa fille Loïca lui succède à la direction,
secondée par Danielle Boisset. Elle explique : « Mon père
reste injoignable après une gestion désastreuse. »
Cet
abandon est démenti par
Roland Stump qui nous a fait part d’un courrier adressé à
l’administrateur judiciaire. Il précise notamment « que la
SAUR (qui succède à la SDEI) n’a pas assuré une pression d’eau
suffisante, ni une alimentation continue, mais que la DDASS a autorisé
un second forage. »
Cette mésentente
aboutit à la liquidation de la Simioune, comme nous le confirme
Catherine, animatrice du poney-club jusque-là en sursis : « Notre
activité cesse définitivement ce mercredi 6 février. Les enfants
effectuent leurs derniers cours d’équitation. Les familles en sont très
attristées. »
Des
poneys et chevaux seraient proposés à la vente. D’éventuels acquéreurs,
venus de Camargue, auraient visité la Simoune. Mais c’est là une
autre affaire. A suivre…
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