Un oursin dans le pastis
Andy Klein et les siens ont superbement fait mouche
avec une comédie marseillaise proposée par Mondragon-Amitié
Dimanche 8 novembre 2009

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Ils auraient surgi du flanc d'une colline où Andy Klein les a débusqués... avant de les hisser de nouveau sur scène !  Eternel Pagnol...

 

  • Jusque-là destinée à rallier la population autour de banquets apolitiques, l’association Mondragon-Amitié a innové en substituant aux agapes citoyennes un spectacle encore plus délectable avec « Un oursin dans le pastis » qui a fait salle comble.

  • Cet incroyable patchwork musical revisite les temps forts de la mythologie marseillaise. Il est conçu et mis en scène par Andy Klein qui, sans pâtir de la comparaison, revêt la défroque de Raimu et campe un savoureux César.

  • Viscéralement attaché à Marseille, son préambule plante le décor : « Les années ont passé depuis les belles histoires de Monsieur Pagnol. Mais l’accent coule toujours comme un ruisseau à truites et la Provence n’a pas changé. » A propos des figures emblématiques, qui hantent toujours le Vieux Port, il affirme : « Ils sont toujours là, cachés sur le flanc d’une colline pour l’éternité. »

  • Avec tout l’abattage requis, des enchaînements bien huilés et un florilège de chansons immortelles, la comédie marseillaise a réveillé César, Marius, Fanette, Poupette, Mlle Espaloufi et Zinzin avec six artistes épatants, dûment ovationnés par les Mondragonnais.

 

César, Zinzin, Marius et Mlle Espaloufi

 

Parti voguer en mer, Marius a écrit à son père... qui feint de prendre des distances devant la lettre.

 

Fanette lit la lettre à César Un bébé "coloré"... finalement adoré. Belle tolérance ! Poupette (à gauche) a fauté et accouché... d'un bébé noir !
 
Mondragon-Amitié a fait salle comble en programmant une comédie marseillaise enlevée.
 
La mythologie marseillaise revisitée avec panache et  « Un oursin dans le pastis ».

 

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