Accueil                             Contact                                Rendez-vous                                   Reportages                           Thèmes            
Education Le foyer rural de Saint-Blaise défend le bien écrit
Depuis 5 ans, chaque automne, la fameuse
dictée saint-blaisienne fait des émules
Samedi 23 octobre 2010

Autres étapes bollénoises

  • Que font nos linguistes ? La langue de Molière est en péril. Notre bon vieux français s’effrite. Le constat est affligeant. L’éducation nationale ne semble même plus en mesure d’inculquer les règles élémentaires du participe passé.
       

  •  Nos potaches leur préfèrent la phonétique des SMS. En terminale, une remise à niveau voit aujourd’hui le jour pour tirer d’affaire des étudiants illettrés !
     

  • Au foyer rural de Saint-Blaise, on aborde le problème de façon ludique, comme l’explique Aline Brisa, présidente : « Cela a commencé en 2006 pour le 40ème anniversaire du foyer. Nous avons alors ressorti la dictée du certificat d’études du département de Vaucluse en 1966. »

Aline Brisa

Jean-Paul Blanc

         

Les élèves occasionnels planchent sur une dictée du certificat d’études de 1954. 

    

  • Rien à avoir avec la dictée alambiquée de Bernard Pivot. La fameuse dictée saint-blaisienne privilégie le bon langage courant. Chaque automne, elle est soumise à des concurrents de tous âges, de l’élève du CM2, pris de vertige à l’idée de devoir trancher entre infinitif et participe passé, au retraité confiant, nanti du solide bagage de la vielle école.  
     

  • « Nous proposons aujourd’hui une dictée du certificat d’études de 1954, extraite d’un texte de Marcel Aymé, Le chien aveugle », poursuit Aline Brisa, ex-enseignante. 
      

  • Elle est entourée de collègues retraités, venus à la rescousse. Elle passe le relais à Jean-Paul Blanc qui lit à voix haute des tronçons répétés et scandés, tandis que se penchent sur leur feuille blanche trente élèves attentifs. 

Cet épisode délectable, pour la sauvegarde du bien écrit, n’est
 qu’une infime partie des multiples activités, réparties en 20 sections 
pour plus de 500 adhérents. Nous y reviendrons à la lueur de la prochaine assemblée générale, prévue vendredi 5 novembre à 18h30.

Aline Brisa, ex-enseignante (à droite), et ses homologues retraités. 

Haut de page