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Le ciel fait semblant
d'être en colère. |
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Parti de l’hôtel de ville sous un ciel menaçant,
le cortège se rend à l’entrée sud du village, là même où une plaque
commémorative rappelle sa libération le 26 août 1944.
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Christian Peyron, maire,
mentionne dans son discours : « Voici aujourd’hui 65 ans, la population fut
prise de liesse lorsqu’une horde de blindés alliés fit son entrée par la
Nationale 7 qu’évoquera plus tard Charles
Trenet et qui deviendra la route des vacances. » Ce raccourci saisissant,
passant de la guerre à la paix, est ponctué par des coups de tonnerre.
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Un hommage est rendu à trois anciens
combattants, toujours de ce monde : Paul Chandeysson, Jacques Walewijk et Paul
Castan. Seul ce dernier est présent à la cérémonie. Deux prisonniers de guerre,
toujours vivants, sont également évoqués : Pierre Cuer et Jean Feltrin.
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Le chant des partisans et l’hymne national concluront cette
digne cérémonie, avant le pot de l’amitié offert à la salle des fêtes.
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Paul Castan, ancien combattant
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