Armistice
11 novembre 2006

 

Combiné avec cet automne clément,
le défilé a rempli le boulevard.
Élus, associations patriotiques, gendarmes, pompiers...
Tout le monde est bien là.

Mondragon ne faillit pas à la règle.


La stèle a été dressée à la mémoire
des morts de toutes les guerres.

Ce jour-là, on a la fleur facile.
Mais, comme les discours, les gerbes conventionnelles confortent l'usage.

 

Les mots sont toujours forts.
La minute de silence
l'est encore davantage.


L'école de musique
joue l'hymne national.
 

 

C'est aussi un civisme à la bonne franquette.
Le verre de l'amitié conclura la cérémonie au foyer de l'âge d'or.
C'est une forme d'hommage aux lointains poilus, morts pour notre liberté.

 

   

Là, c'est Gaston.
Mémoire vivante
de la grande guerre.

J'en ai déjà tant dit,
tant écrit sur lui.

Son silence nous suffit.

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