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Bollène

 L'hommage posthume au père immigré disparu
Un passionnant face-à-face littéraire au lycée Lucie-Aubrac
Vendredi 25 mars 2010

Littérature

Autres événements du même type       Site du Café littéraire

   

Ahmed Kalouaz décrypte son ouvrage "Avec tes mains"

  • Le café littéraire, imaginé par Françoise Tresvaux, ne se cantonne pas à de captivantes rencontres autour d’un écrivain, dans un bar chic de la ville (voir plus bas). Il s’invite avec autant d’aplomb au lycée Lucie-Aubrac, pour l’intérêt de jeunes gens d’une réceptivité palpable. En témoigne ce face-à-face entre Ahmed Kalouaz, auteur de « Avec tes mains » (Éditions du Rouergue), et les élèves de Marielle Paul, professeur de français.

  • Une trentaine d’ouvrages précède déjà cet hommage posthume au père bourru « qui s’appelait Abd el-Kader et était né vers 1917 dans un douar algérien », précise l’auteur. Les gestes rudes qui vont à l’essentiel « avec les mains » pallient l’absence des mots. 

  • En filigrane, s’esquisse le sort des communautés maghrébines immigrées, défavorisées, isolées par l’incommunicabilité. Un lourd vécu dont, précisément, peuvent être issus des lycéens. D’où une résonance accrue.

  • L’amour filial, une rage endiguée, les souvenirs d’enfance transcendés balaient tout misérabilisme. « Ce peut être un miroir pour le lecteur, au prix d’un décantage qui respecte les proches dont on n’écrit pas l’histoire impunément », explique en substance Ahmed Kalouaz.  

Prochain rendez-vous vendredi 7 mai à 18h30 au restaurant de la Belle-Ecluse, 
en présence de Sylvie Gracia qui présentera son ouvrage « Une parenthèse espagnole »
 (Éditions Verticales). Contact : 04.90.40.46.17 ou http://calibo.free.fr/

  

Le courant passe entre l'auteur et les lycéens.

Françoise Tresvaux est soutenue par son époux.


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  Trois mois plus tôt...

Un café qui assouvit la soif de littérature
Une formule pointue qui fait recette auprès d’une élite gourmande
Vendredi 15 janvier 2010  

  • Apparu au printemps 2006, le Café littéraire a fidélisé une élite à travers la cité. Sa crédibilité repose sur près d’une vingtaine d’auteurs accueillis, soit cinq ou six par an. Basée à Sainte-Cécile-les-Vignes, l’association concocte des rencontres à Bollène, qui ont quitté le café du XVIIIème pour lui préférer celui de la Belle Ecluse.

  • Là même où Françoise Tresvaux, présidente, nous rappelle son credo : « La venue d’un auteur résulte d’un choix. Ce peut être aussi celui des lecteurs qui connaissent le programme à l’avance et, pour la plupart, l’ont déjà lu. » Rien n’est donc laissé au hasard. Elle est fière d’accueillir aujourd’hui Iegor Gran, un poulain des prestigieuses éditions P.O.L. qui, déjà, « l’avait fait se tordre de rire avec son roman Le Truoc-Nog ou Le Goncourt à l’envers. »

« Thriller » d’Iegor Gran

  • Ce même romancier la comble à présent avec « Thriller », polar savamment tarabiscoté « où se télescopent des faits divers, survenus en Californie », explique l’auteur. Un prof d’économie de l’Université de Berkeley vole le portefeuille d’un clochard. Pour faire court, disons « que c’est le début d’une salade mâtinée d’équation sociale où sévit un psychopathe sur fond de rame de métro barbouillée de sang. »

  • Pourquoi pas ? Selon le vieil adage, la littérature ne se nourrit guère de bons sentiments. Dans le salon de la Belle-Ecluse, l’on se pourlèche les babines. Les trois quarts de l’assistance ont lu « Thriller ». A bout d’arguments, l’on regrettera ce titre « facile », qu’assume cependant Iegor Gran, dont l’hilarante causticité semble faire merveille auprès des habitués BCBG du Café littéraire.

Françoise Tresvaux, présidente, est fière
d’accueillir Iegor Gran, mandaté par
les prestigieuses éditions  POL.

 

A raison de six rencontres par an à la Belle-Ecluse, les lecteurs enthousiastes passent au crible l’auteur et son œuvre.

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