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Bollène
Littérature

Café littéraire : Sylvie Gracia sur la sellette
Comment fonctionne l’écriture ? Comment la perçoit le lecteur ?
   

Vendredi
7 mai 2010

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  • Ces questions subsidiaires font aussi partie du Café littéraire. Devant un public attentif, Françoise Tresveaux pressure aujourd’hui Sylvie Gracia, venue présenter son dernier ouvrage, « La parenthèse espagnole » (Editions Verticales), un roman gigogne autour de la fille d’un réfugié espagnol, qui s’étend de la guerre de 1936 aux années sixties, d’où ressurgit Luz, ravagée par l’alcool, jadis amour de jeunesse d’un prof de lycée de la banlieue parisienne…

  • Premier subterfuge : la romancière adopte un « Je » narratif au masculin. Autre liberté : la ponctuation serait défaillante et, faute de virgules, « couperait la respiration ». Françoise Tresveaux rétorque : « C’est ardu, mais tellement bien écrit ! »

  • La romancière, dont le renom n’est plus à faire, survole cet examen poussif. En tant qu’éditrice, elle ingère aussi ce qu’elle nomme « des manuscrits inodores ».

  • Elle argue « qu’on n’écrit pas qu’avec des mots, mais avec des images, des sons, des odeurs ». Elle cite au hasard un passage de son livre. Tel personnage fait la cuisine, où, en filigrane, « doivent rejaillir les couleurs du marché. »

Un décryptage passionnant avec Sylvie Gracia (à gauche),
questionnée par Françoise Tresveaux.

 

Prochain rendez-vous, vendredi 18 juin à 18h à la Belle-Ecluse. 
Il mettra sur la sellette, non pas David Fauquemberg comme initialement prévu, mais Olivier Maulin qui présentera « Petit monarque et catacombes » 
(Editions L’Esprit des pénitentes). Contact : http://calibo.free.fr