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Bollène
Patrimoine
La sacristie de la collégiale superbement rénovée   
Etalée sur quatre ans, la restauration de la collégiale Saint-Martin
connaît aujourd’hui la fin des travaux de la première phase
Mercredi
26 mai 2010

Circuit médiéval       Maison Cardinale     Fête médiévale 2009       

  

  • Cette inauguration festive, conclue par un pot amical dans les jardins de la collégiale, a déplacé les élus et de nombreux Bollénois, tant il est vrai que le patrimoine reste cher à leur cœur. En mars dernier, l'ouverture du circuit médiéval de la haute ville battait un record d’affluence. La seconde fête médiévale, prévue le 12 juin prochain, accapare déjà les esprits. 
      

  • Ce contexte est favorable à l’attention du public, canalisé par Claude Raoux, adjoint au patrimoine, pour qu’il constate la résurrection de ladite sacristie datant de 1515. 
       

  • Accompagné de Sabine Van den Hove, ingénieur, Didier Repelin, architecte en chef des Monuments Historiques, s’est livré à une démonstration explicite des travaux effectués. Un diaporama en a retracé les phases successives qui ont remédié à un état de délabrement avancé. 

   

Marie-Claude Bompard                    Claude Raoux

Didier Repelin

  

  • Un historique a replanté le décor : 

    • consécration de l’église (entre 1112 et 1119)

    • portail gothique flamboyant (1505)

    • destruction partielle (guerre des religions 1562)

    • nouvelle nef (1579),

    • cantonnement des troupes (1914)

    • refuge (1940-45),

    • rénovations (1948)

    • consolidation du beffroi (1951)

    

Un auditoire attentif dans la collégiale

Silvasud, Edoli et Bulard

  

  • Ce survol implique une dimension humaine qui n’a pas échappé à Marie-Claude Bompard, maire : « Dans cette société sans repères, la collégiale qui domine et protège Bollène est un signe. » Elle a cité le pape Benoît XVI, qui a dit lors de son discours au collège des Bernardins en 2008 : « De jeunes moines ont vécu ici pour s’initier à leur mission. Ce lieu évoque-t-il toujours quelque chose ou n’est-il plus qu’un monde révolu ? »  
      

  • La métaphore vaut pour la collégiale. Rien n’est révolu, grâce à l’intervention des représentants des Monuments historiques, publiquement remerciés. Seront également mis à l’honneur trois entrepreneurs venus expliquer leur savoir-faire : Silvasud (maçonnerie), Michel et Marc Edoli (menuiserie), Patrick et Julien Bulard (vitraux).  
      

  • Le coût de cette restauration s’élève à 70 000 €, sur un total de 300 000 €. Trois autres phases s’étaleront jusqu’en 2013 : chapelles sud et toiture, chapelles nord, nef centrale.

Coupe du ruban inaugural

La sacristie rénovée, dotée d'un lustre en fer forgé

  

Pot amical offert au pied de la collégiale Saint-Martin chère aux Bollénois.

Personne ne résiste au prestige d'un tel décor

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