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Saint-Paul-trois-Châteaux
Festival

D’insondables splendeurs hantent l’Hôtel de Bimard 
« Musique en son écrin » rassemble indifféremment Delacroix, Georges Sand, Chopin, Mozart ou Shakespeare. Une ronde insolite et superbe
Edition 2009

Samedi
21 août 2010

 

Lionel de Bimard harangue les festivaliers du haut de son balcon. 
  • Etalé sur trois semaines, cinq étapes auront abreuvé le cru 2010. Cela débutait par des « Traits de caractère » sous forme de portraits, dus à treize peintres et sculpteurs qui « rendaient hommage à Delacroix, pensionnaire privilégié de Nohan. »  

  • Suivait une adaptation de « Don Giovanni » juvénile, plus mozartien que nature, par de jeunes interprètes inspirés, mis en scène par Isabelle du Boucher et Annie Paradis. Une exposition-concert « de Varsovie à Nohan » (au profit des œuvres de l’Ordre de Malte) prenait le relais avec des textes, des chants et partitions pianistiques notamment dues à Chopin.

  • Nous en sommes ce soir à l’avant-dernier chapitre qui déborde de toute part, emprunte le balcon, l’escalier, les portes-fenêtres et quadrille le jardin jusque dans ses moindres frondaisons, d’où surgiront deux couples d’amants torturés, le roi des fées, un prétendant à tête d’âne et autres lutins, hantant ce fameux « Songe d’une nuit d’été », imaginé par Shakespeare.

Les festivaliers sous le charme pardonnent la verve "abondante" de leur hôte. 
   
  • La Compagnie de la Flibuste débarque de Paris, encercle un public circonscrit par le jeu volatile de neuf jeunes comédiens (moyenne d’âge 25 ans), mis en scène par Clément de Dadelsen. 

  • A deux ou trois exceptions près, cette impétueuse distribution n’a découvert l’écrin labyrinthique que le jour même. Un hic ? Nenni ! « C’est un spectacle itinérant que nous jouons habituellement dans des jardins de château, nous en sommes ce soir à la 7ème représentation, avant d’aller à Neuvic, en Dordogne », expliquent-ils. Myrtille sur le savarin : ce soir-là, Claire-Marie Pessey, violoniste, participe exceptionnellement au « songe » d’un archet sporadique.

  • Avant la traditionnelle dégustation de vins du Tricastin, une festivalière déjà un peu grise nous ravira le mot : « Ce cadre et ses hôtes ont un charme fou. » Ainsi vont ces « étranges musiques en leur écrin » qui épuisent jusqu’à l’os Lionel de Bimard, dont les restrictions budgétaires sont inversement proportionnelles à l’hétérogénéité superbe de son festival !

Soirée de clôture, vendredi 27 août à 20h : dîner-concert avec Brooklyn Imperials quartet  et défilé de mode (création Marion KRIVCHIK).Réservations : 04.75.04.58.88. Contact : musiqueensonecrin@hotmail.fr ou www.musique-en-son-ecrin.com  

 

Vernissage exposition « Traits de caractère » (vendredi 6 août)

   

Isabelle du Boucher et Annie Paradis

Un "Don Giovanni" juvénile (Mozart)  par de jeunes gloires montantes (samedi 7 août)

 

La Compagnie de la Flibuste : moyenne d’âge 25 ans et déjà du talent à revendre (samedi 21 août)

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