Comité des Fêtes
Réunion Fête du Drac du 26 octobre 2006
Un nouveau tournant

q La réaction de la présidente

q La question posée par Jeanne Isnard

Ce virage n'est pas des plus aisés. C'est celui que devrait prendre la 36ème Fête du Drac, samedi 26 mai 2007. Comme le dit Evelyne Lacheret, présidente du Comité des fêtes, "une page est tournée, il va falloir faire autrement."

Il y a de nouvelles donnes. Elles confirment ce que tout le monde savait déjà. Le spectacle au Sablet, c'est fini. Coup dur pour la Légende du Dragon, ainsi privée des fastes d'un son et lumière de renommée régionale.

Explications. Echaudée par l'accident survenu le 20 mai dernier (uvoir page Fête du Drac), la municipalité n'entend plus mettre à disposition un lieu difficile à sécuriser, qu'elle destine par ailleurs à de tout autres projets.

Pour les nostalgiques d'une vieille formule, qui animait davantage le centre ville, ce pourrait être l'occasion de se rabattre sur les places du village, toutefois en partie occupées par les forains. 

Rien de définitif n'émerge du tour de table, encore sous le choc. Comment, par quoi remplacer l'épisode grandiose du final, passé à la trappe ?

Mais en dehors des rouages associatifs, trop peu de Mondragonnais étaient présents pour se faire une juste idée.

Citons l'intervention du jeune Anthony Avon (photo u), féru de médiéval et de fantastique, qui a passé au crible les groupes et musiciens professionnels d'alentour, susceptibles de cadrer avec le Drac.

La responsable d'une association spiripontine est aussi venue aimablement proposer ses services, en remerciement du prêt de costumes médiévaux par la municipalité.

Grosso modo, la présidente entend déjà sauver ce qui peut l'être : animations autour d'un banquet, défilé historique, clôture autour d'un "balèti" plus très médiéval.

Toutes suggestions et bonnes volontés restent les bienvenues.

Contact : 04.90.30.19.41 
comitedesfetesmondragon@wanadoo.fr
  

q La présidente réagit

"Je ne sauve rien, je repars autrement", rétorque énergiquement  Evelyne Lacheret, piquée au vif de sa conviction.

"Les principales orientations sont définies, poursuite-elle. C'est-à-dire les animations dans le village, des rues décorées et mieux éclairées, une reconstitution historique sur la place de la Paix, des spectacles modulables de 15 minutes après un défilé historique amélioré, puis balèti, grillades, buvette, etc..."

L'enthousiasme est sans ambiguïté ! On n'en attend pas moins d'une meneuse qui, toutefois, sacrifie l'ère médiévale (un peu usée), mais certainement pas la fête.

q Qui veut faire la fête ?

Question limpide et directe que Jeanne Isnard (photo u) (empêchée, mais, rappelons-le, inconditionnelle du Drac depuis la première heure) n'a pu venir directement  poser à la réunion. Par extension, elle parle pour l'immense majorité silencieuse qui ne dit rien, ne vient pas aux réunions, mais va à la fête.

A qui donc, ce soir-là,  aurait-elle pu s'adresser ?

On pouvait, certes, compter sur le noyau présent.
C'est-à-dire quelque 25 personnes... Ce qui, en dépit de l'appréciation de la présidente "heureuse d'accueillir beaucoup de monde", m'a fait observer (voir plus haut) "trop peu de Mondragonnais en dehors des rouages associatifs pour se faire une juste idée."

D'où un début de polémique qui risque de réveiller Clochemerle !

A mon tour d'entrer en scène (au-delà du bidouillage informatique imposé par FrontPage... Spécialistes, à mon secours ! Si vous saviez comme j'en bave...) A mon tour, donc, d'enfoncer le clou, même là où ça gratte déjà.

Moi, je suis d'accord avec Jeanne qui, derrière son sourire, invite TOUT LE MONDE à faire la fête.
La présidente aussi, d'ailleurs.

Or, seule une poignée... - Allez, comptons large : trois ou quatre poignées d'aficionados (ce n'est déjà pas si mal) se sont déplacées. C'est tout ?

Et le tout-venant ? C'est-à-dire la boulangère, le marchand de journaux, la brave dame du coin de la rue, le pépé, la mémé, les écoliers de Jean-Moulin, les 50 représentants d'associations existantes au village (vingt-cinq, ce serait déjà bien), etc, etc... Soit autant de vagues humaines dont l'unité de mesure se chiffre par dizaines.

 p Pour ceux qui ne me connaissent pas : le mec qui se fend
la pêche, là, c'est meszigues, l'auteur du site.


Tu rêves, mon gars !  Et alors ? C'est interdit ? Moi, je veux voir du monde. Beaucoup de monde. Du vrai ! De celui qui, à la limite, ignore jusqu'à l'existence du Comité des fêtes (indispensable évidemment). Un monde qui se rue gaiement sur la fête, la regarde s'avancer d'un oeil neuf.

C'est le cas du nouvel arrivant au village de Mondragon, pas encore abîmé par les querelles de clocher. En mai, il écarquille tout grand les mirettes devant le Dragon légendaire et ses joyeux sbires. Comparativement, c'était mon cas en 1989 au Québec, en 1991 à San Francisco, en 1993 à Pékin, en 1998 au Sri Lanka, où j'ai vu autant de variantes de "Fête du Drac", sans prendre le temps (comment l'aurais-je pu ?) de me demander si, quelque part, un Comité des fêtes était en parfaite osmose avec l'air respirable du moment.

Car (ayons le courage de le dire), ça boude toujours ici et là (bon, glissons...) Selon qui organise, on ne vient pas (glisse, je te dis...) On  irait bien faire la fête, mais pas avec ces gens-là (tu vas te taire à la fin !)

C'est con, ce que je vais dire. Je voudrais voir autant de monde qu'à cette fameuse réunion (ça remonte à deux, trois ans) qui avait pour objet l'implantation éventuelle (devenue réelle depuis) d'une usine de traitement de boues. La salle Mistral (erreur d'appréciation, il aurait fallu retenir le gymnase) était beaucoup trop petite. Des gens restaient dehors sur le trottoir. Qu'est-ce qui soulevait ainsi le magma humain ? Une envie colérique de sauvegarder un bien-être légitime, et donc de combattre des nuisances olfactives (aujourd'hui maîtrisées, paraît-il).

Inversement, mais dans les mêmes proportions, imaginons un transport de joie collectif, le magma se ruant non seulement vers la fête, mais aussi, en amont, vers les réunions qui la concoctent... On n'en demande pas tant ! Car, au bout du compte, la majorité silencieuse va bien à la fête. A charge pour les dix, vingt, trente (rarement au-delà) bénévoles de la préparer pour les centaines d'absents, 2000 peut-être, épargnés par la "réunionite"...

Question subsidiaire (Drac mis à part) : 9 fois sur 10, qu'est-ce qui est plus chiant qu'une réunion ?
Réponse : deux réunions (ouh là là... je sens que je vais me faire des amis)
Moralité (Drac réintroduit) : Soyons plus drôles, plus attractifs avant de nous réunir.

C'est là un tout autre débat. Si quelqu'un veut enchaîner... u Pour me contacter

 

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