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Tradition La 33ème fête provençale chahutée par le vent
On s'est accroché à d’ultimes convictions pour résister au froid et au vent
Jacques Galas a aussi brillamment parlé du Ventoux (voir plus bas)
Dimanche 20 juin 2010

Veillée provençale 2010 

  

Dd gauche à droite : Brigitte Cario, Annie Vadon, Jean-Marc Courbet, Crous e pilo, repas sous la halle, Li Cardelina

   
  • Déjà l’an dernier, avancée de six semaines et fouettée par le Mistral, la fête provençale inaugurait héroïquement son nouveau quartier, devant l’hôtel de ville. Ce qu’a vécu, dimanche, cette 33ème édition dépasse l’entendement.
    Un vent glacial a balayé la place, chahuté les stands déserts, contraint les affidés à s’accrocher à d’ultimes convictions en l’honneur de la tradition, ici défendue par Parlaren et Li Cardelina, co-organisateurs.
      

  • Succédant à l’office religieux bilingue (en français et en provençal) par le père Eloy à la collégiale, la fête a stoïquement fait front. Emmitouflés dans des doudounes, des convives ont pique-niqué sous la halle.
      

  • Il a ensuite fallu les persuader d’aller s’asseoir en plein vent sur la place pour honorer le spectacle du groupe marseillais « Crous e pielo » qui a renversé la situation à son avantage et défié cette météo exécrable par une prestation enthousiaste. Les galéjades, les chants, le registre étendu de l’ère des troubadours aux avancées contemporaines ont sauvé l’essentiel.

Le groupe marseillais « Crous e pielo » a défié le Mistral

   

  • Suivait le groupe local Li Cardelina, pour un traditionnel florilège de danses provençales où, par sécurité, ne figuraient pas les lanceurs de drapeaux, empêchés par le vent.
      

  • Dommage !
      

  • Douze concurrents (contre le double habituellement) ont participé au concours du plus rapide mangeur d’olives, remporté,

    • chez les adultes, par le Marseillais Clément Surville (déjà vainqueur en 2009)

    • chez les enfants, par Angeline Soufflet.

  

Ils se sont vêtus comme pour la foire du 11 novembre

Ça galèje et ça chante quand même

  

Li Carelina, groupe traditionaliste du Haut Comtat (Bollène). Ne cherchez pas les lanceurs de drapeaux, empêchés par le vent. 

  

La place de la Mairie est (presque) déserte. Les mangeurs d'olives (au centre) attireront un peu plus de monde. Le stand de tuiles peintes (à droite) grelotte.

  

Les plus rapides mangeurs d'olives : Clément Surville (à gauche) et Angélique Soufflet (à droite). 

 
Conférence

Une vision érudite du Mont-Ventoux par Jean Galas  

Samedi 19 juin 2010

  • Samedi soir chez Parlaren, le coup d’envoi de la 33ème fête provençale mettait à contribution Jacques Galas, jeune et pétulant retraité qui fut président du Comité du bassin d’emploi de Carpentras et reste une figure de la sphère agroalimentaire régionale. Auteur de divers ouvrages bien sentis, dont « Ventoux, le mythe au quotidien », il proposait précisément une conférence intitulée « Les enjeux du Ventoux ».

  • Citant René Char, il entame son exposé en évoquant « Le miroir des aigles ». Plus prosaïque, au-delà de toute vaine polémique géographique, « il lui importe peu de savoir si le Ventoux fait oui ou non partie des pré-Alpes ». Car, comme son nom le signifierait, « il n’est qu’une éminence dans la plaine ». Un comble pour le Géant de Provence !

  • Une démonstration érudite, illustrée de diapositives, porte essentiellement sur le triptyque agriculture-tourisme-économie que remettrait en cause un projet controversé de parc naturel. L’odyssée se conclura encore avec une citation de René Char qui, situant la lucidité au sommet du Ventoux, « en fait la blessure la plus rapproché du soleil ».

  

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