Page spéciale 
Bollène


Celtes et Provençaux dans le même bateau.
Les dépoussiérages
de tradition sont légion. Cette soirée se hisse au-dessus de la mêlée

Dimanche 
13 juillet 2008

 

Site à consulter : www.le-condor.fr              Vidéo : 2' 40"

 

p Autour de Jean-François Gerold,  sous couvert de tradition, en 8 ans, le Condor a atteint un sommet de la modernité

 

p Images extraites de ma vidéo...     A voir.... (2' 40")

 
 

q Ce que j'ai écrit pour la presse (La Provence)
 

Du galoubet-tambourin tous azimuts avec Le Condor
 

On ne badine pas avec la tradition chez Parlaren. Chaque veille de 14 juillet est l’occasion de frapper un grand coup. Un podium se dresse devant l’hôtel de ville pour cette soirée unique, en corrélation avec le festival Parlaren en Vaucluso, à Avignon.
 

Dépassés dans leur rôle de simples traditionalistes, les hôtes et organisateurs bollénois (soutenus par la Ville) ont vent de certain événement. Ils me confieront en coulisses : « C’est un peu spécial. » Ah, le bel euphémisme ! En fait de spécialité, Le Condor renverse la vapeur, abat les frontières, élargit la Provence jusqu’en Amérique latine via l’Irlande, juxtapose Provençaux et Celtes en de mêmes et formidables acquis immémoriaux qui déboulent aujourd’hui sous forme d’indubitable modernité.

 

Pays d’Arles et d’ailleurs

 

« C’est quelque chose d’évolutif qui, toutefois, met toujours en avant le galoubet-tambourin, au cœur d’autres instruments tels que la cornemuse ou le djumbé », m'explique Jean-François Gerold (Médaille d’Or du CNR de Marseille), chef de file du Condor, ensemble musical apparu en 2000 à Arles et comptant à ce jour 70 exécutants (dont une vingtaine sont dépêchés ce soir-là à Bollène).
 

D’un charisme renversant, tel un troubadour intemporel parachuté du haut moyen âge, l’artiste brûle les planches, mélange styles et époques, et, au gré d’affinités réparties dans le monde, brandit haut ce galoubet-tambourin qu’il enseigne depuis l’âge de 16 ans dans diverses écoles. Lui et son groupe font évidemment un tabac partout où ils passent. Les dépoussiéreurs de tradition sont légion. Le Condor se hisse au-dessus de la mêlée.

                                                                                                  J. P.

 

p Jean-François Gerold : un charisme renversant

 

p D'autres instruments escortent le galoubet-tambourin qui, cependant, reste primordial

 

p Même les enfants sont sous le charme p Cette mi-juillet est frisquette, mais personne n'a froid p Parlaren à Bouléno est dépassé
 

p Au final, l’auditoire debout entonne  la Coupo Santo

 

q Ce qu’ils ont joué à Bollène

                                       

Cela dure près de deux heures. La fraîcheur inopinée de cette mi-juillet fait ressortir la petite laine. Mais personne n’aura froid.
 

Demi-dieu tambourinaire, Jean-François Girold est aussi cornemuseur. Sa virtuosité enrôle les émules.

En solo, duo ou en groupe, le concert réinvente les partitions : La Cambo me fai mau côtoie Perles de Cristal (façon polka) ou Asturias (à la guitare). Voici El Condor Pasa, puis Les Turcs et la Pavane de Foze. Soit autant d’extraordinaires coq-à-l’âne musicaux (trop nombreux à citer), avant que ne regimbent les Celtes avec To Guerlock et la Gigue irlandaise.
 

Pourquoi pas du gospel avec Amazing Grace ? Après avoir Passé le Rhône et atteint San Francisco, Le Condor osera la Coupo Santo, comme jamais personne ne l’a fait, devant un auditoire debout et galvanisé.

p Le tambourinaire est aussi cornemuseur.
Myrtilles sur le savarin : il est beau comme un dieu !

 
 
Ce concert à Bollène est la répétition publique de deux concerts événements, avec Bamivillage (Cameroun) et Les Cornemuses Européennes se joignant au Condor (soit 150 exécutants), prévus dans les arènes de Vauvert (8 août) et les arènes d’Arles (13 août). Réservations : 06.87.10.21.29. Site à consulter : www.le-condor.fr
 
 

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