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Ville 
de Bollène
La haute ville se replonge avec délice dans le haut moyen âge
Cette seconde édition s’inscrit dans l’air du temps. Elle cristallise un passé jamais révolu qui, un peu partout en France, quadrille les villes d’enclaves moyenâgeuses. Les Bollénois ont un avantage : la collégiale et ses jardins. 
Edition 2009 
Samedi 
12 juin 2010
    

  • Bollène offre un décor baptisé « parcours médiéval » en mars dernier, dans le cadre d’une réhabilitation de la collégiale Saint-Martin (XIe et XVIIe siècles), étalée sur trois ans (voir page).
      

  • De ce samedi, émergeait une journée hautement récréative, sorte d’exutoire aux dérives contemporaines. Les plus affranchis n’hésitent pas à troquer les blue-jeans et tee-shirts contre un costume d’époque. Ils sont encore insuffisants. 
      

  • D’où cet anachronisme ambiant qui enveloppe une foule bigarrée. Mention spéciale à Cunégonde d’Abolena (alias Jacqueline Moriel-Piétrus) d’une élégance parachevée.
       

  • Les Chevaliers de la Saint-Jean ont égrené les épisodes belliqueux de la Légende de Beaulieu. Guerriers, cornemuseurs, flûtiaux, jongleurs s’efforçaient d’entretenir une ligne directrice, dont l’apogée sera atteinte lors du défilé dans la haute ville, avec les fameux lanceurs de drapeaux bollénois, issus du groupe Li Cardelina.  
       

  • Le soir, du jambon de cochon à la broche et des haricots rouges ont régalé 150 convives, bercés par les rythmes languissants de Gratie d’Amore et de la Pavane du Roy.

Cunégonde d’Abolena : une touche raffinée de modernité 
mâtinée Renaissance. 

   

  

Claudius a surgi de l'an 1000

En contrebas, la Ville contemporaine se décale d'un bon millénaire. 

Cunégonde règne  sur Bollène

  

Etrange nostalgie des dures années 1000... La collégiale Saint-Martin renoue avec son passé...

    

Ces combats d'hier (pour rire) ont le mérite de masquer (momentanément) les problèmes contemporains.

   

Les artistes (au centre) cachetonnent avec grâce. Autour : trop peu de costumes. Ça préfère mitrailler à coup de méga-pixels. 

   

            Comme dans un tableau de Bruegel l'Ancien, ça grouille en tous sens. Voilà qui nous mène aux portes de la Renaissance.

   

Ici, ce sont bien des artistes... (qui font comme si...) 

   

Là, c'est mélangé : un artiste + deux Bollénois. C'est plus "authentique", non ? 

   

Pour sûr, les costumes sont élégants. Mais l'habit fait-il 
le moine ? Vite dit ! 
Claudius rêve de faire revivre les épisodes de la guerre des religions/. Pourquoi pas ?

 Il y a, paraît-il, un concours. Bof...! Cunégonde est hors-concours !

   

Bon, je ne vais pas vous légender toutes les photos... A vous de (re)découvrir !

   

Quelle superbe hybridité ! Les époques se chevauchent. On est venu là pour quoi, au juste ? 

   

        Une conteuse (à gauche) tient le haut du pavé médiéval. 

     
    Des couronnes éphémères en toc qui coiffent une jeunesse éternelle...
    
Saltimbanques ou autochtones ? Les deux. Bien ! 
   

Un superbe ovni médiéval (au centre) et des citadins locaux. C'est kif-kif. Exemple à suivre ! 

   

Là, il y a un peu de tout. Claudius (en haut à droite) veille au grain médiéval. Je le laisse faire...

   

Richelieu (à droite) s'est un 
tantinet gouré d'époque

Y a un drôle de moine qui fait 
du gringue à Cunégonde...

Plus vrai que nature ! 

    

Nos saltimbanques alanguis sont d'une grâce infinie. Leur entracte est enchanteur ! 

    

Le père Eloy est aux anges : il n'est pas si souvent entouré par tant d'ouailles... fussent-elles pas très catholiques ! 

   

Les figures et le cadre sont au diapason. A telle enseigne qu'on oublie les anachronismes. 

    

Un tour réglementaire dans la haute ville. C'est tout bête... N'empêche que ça fonctionne ! 

   

Les lanceurs de drapeaux (Li Cardelina) rehaussent le défilé. Vous remarquerez la relève (à droite) : Jules, 4 ans... 

   

C'est la Tradition en marche (avec un T majuscule) : celle du Hant Comtat Venaissin, sise à Bollène. 
   
C'est l'évidence même : la Collégiale est faite pour ça ! Ce moine débonnaire (à droite) ne me contredira pas ! 
    

Qui sont les meilleurs ? Les lanceurs de drapeaux ou le photographe ? 

   

L'ère médiévale touche à sa fin... Madame le maire (à droite) accrédite l'épopée.

   

Après délibération, le jury va désigner les porteurs des plus beaux costumes... tandis que cuit le jambon de cochon.

   
En  présence de Madame le maire, Marie-Claude Bompard, le concours des plus beaux costumes 
a récompensé quatre gagnants, gratifiés d’un abonnement gratuit à la bibliothèque.
Les gagnants : Emma Orsini (fillette), Nicolas Mareste (garçonnet), Monique Boutier (dame), José Cordoba (homme)

Hors-concours, vous dis-je ! 

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